A propos du CD
« La tradition musicale de l’Église universelle constitue un trésor d’une valeur inestimable qui l’emporte sur les autres arts »
(Concile Vatican II, Constitution sur la Liturgie n. 112)
La figure du Christ par l’Agneau en musique sacrée
Au centre de l’année liturgique, le mystère de Pâques célèbre le Christ mort et ressuscité en mobilisant souvent la figure de l’Agneau. Depuis la libération d’Egypte (Exode 12 cantique de l’Agneau dans l’Apocalypse (chapitre 12), en passant par le chant du comme un agneau conduit à l’abattoir… il n’ouvre pas la bouche » (Isaïe 53,7) ou encore l’annonce de Jean-Baptiste « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jean 1,29), l’Église ne cesse de chanter, en son Sauveur, Celui qui la conduit des ténèbres à son admirable lumière.
Le projet de l’ensemble Vox Laudis s’inscrit donc comme une étape de recherche vocale et spirituelle de l’art choral au service de la prière dans un élan missionnaire. Si, en effet de nombreuses pièces de musique sacrée ne peuvent plus facilement trouver leur place dans la célébration liturgique actuelle, l’art polyphonique continue à fasciner l’oreille contemporaine et demeure une authentique possibilité d’accès au divin. Quel que soit sa mise en oeuvre, c’est toujours le Verbe fait chant.
Le disque enregistré par l’ensemble Vox Laudis en avril et mai 2017 s’organise en quatre parties:
Voici l’Agneau de Dieu dans la bouche, l’Agneau sans tâche crucifié, l’Agneau immolé sacrement, l’Agneau de l’apocalypse.
« On ne doit jamais oublier, lorsqu’on parle d’art et spécialement d’art sacré, que des valeurs spirituelles sont en cause … La qualité réelle n’est pas le signe d’une recherche extérieure et vaine, d’ordre tout esthétique, mais une recherche essentielle, d’ordre spirituel. »
Joseph Samson (Maitre de chapelle de la cathédrale de Dijon),
« Propositions sur la Qualité », in Actes du 3ème congrès international de musique sacrée, du 1er au 8 juillet 1957 à Paris
Voici le seul résultat